Découvrir la sophrologie : le quatrième degré
Cette phrase d’Alfonso Caycedo, fondateur de la sophrologie, résume à elle seule le sens profond du quatrième degré. Pour lui, la connaissance de soi ne s’arrête pas au corps ni à l’esprit. Elle s’élargit jusqu’à la découverte de ce qui donne sens à la vie : les valeurs.
Elles sont le fil invisible qui relie l’être au monde, la conscience à l’action, la vie intérieure à la relation avec les autres.
La lumière des valeurs
Les trois premiers degrés de la sophrologie nous ramènent vers nous-mêmes : sentir le corps, observer l’esprit, puis vivre leur unité.
Au quatrième degré, le regard s’ouvre vers l’extérieur. C’est le moment de la rencontre entre soi et le monde, entre l’intime et l’universel.
Ici, la conscience découvre la lumière des valeurs, cette boussole intérieure qui éclaire nos choix et oriente nos pas.
Qu’est-ce qu’une valeur ?
Les valeurs répondent à une question essentielle : qu’est-ce qui est important pour moi ? qu'est-ce qui donne du sens à ma vie ? Qu'est-ce qui me pousse à me lever chaque matin ?
Elles traduisent ce que nous estimons juste, beau, bon et vrai.
Les reconnaître, c’est mettre des mots sur ce qui nous fait avancer, sur ce qui nous motive profondément.
Certaines valeurs sont conscientes comme peuvent l'être par exemple la famille, les amis, la santé, l’amour, le travail alors que d’autres agissent en silence, à travers nos élans, nos résistances, nos quêtes. Car nos valeurs nous habitent. Elles ne cessent de nous interroger, de nous pousser à vivre en accord avec ce que nous portons de plus vrai.
Explorer ce qui nous anime
En sophrologie, les valeurs se déploient comme des cercles qui s’élargissent.
Au centre, celles qui assurent notre équilibre quotidien : la santé, le repos, la sécurité et donc tout ce qui soutient notre existence concrète.
Autour d’elles, viennent celles qui nourrissent notre manière d’être au monde : par exemple, la bienveillance, la créativité, le respect, le partage.
Plus loin encore, brillent celles qui nous élèvent comme la liberté, la paix, la sagesse, l’amour.
Chaque mot n’est qu’un exemple.
À chacun de découvrir ce qui l’anime, ce qui fait vibrer sa propre conscience. Car nous ne partageons pas tous les mêmes valeurs, ni la même hiérarchie intérieure.
Elles ne disent pas ce qui est bien ou mal, elles n’ont rien de moral. Elles sont simplement le reflet de ce qui donne sens à la vie, des forces silencieuses qui orientent nos pas et nous rappellent à l’essentiel.
Retrouver le sens et la cohérence
Découvrir ses valeurs, c’est savoir après quoi l’on court chaque jour. C’est comprendre ce qui nous ressource, ce qui nous épuise, ce qui nous éloigne parfois de nous-mêmes.
Quand nos actes s’accordent avec nos valeurs, la vie devient plus fluide, plus cohérente. À l’inverse, lorsque nous vivons en désaccord avec elles, le mal-être s’installe, discret ou profond.
En sophrologie, cette exploration n’est pas mentale : elle se vit. Par des exercices d’intériorisation et de présence, chacun peut ressentir ce qui résonne en lui, dans son corps, dans son souffle, dans son histoire. Ce n’est pas une réflexion philosophique, mais une expérience vécue de l’intérieur.
De soi vers le monde
Le quatrième degré marque l’ouverture vers l’autre, vers la vie partagée. Après avoir appris à se connaître, il s’agit maintenant de trouver sa juste place dans le monde, d’incarner ce que l’on est vraiment.
Vivre ses valeurs, c’est laisser sa présence rayonner, sans chercher à convaincre ni à prouver. C’est une manière simple d’être, tranquille, alignée, en harmonie avec nous et le monde.
Se former à la sophrologie
La formation de sophrologue proposée par Soft invite à vivre cette démarche de découverte et d’intégration des valeurs.
Chaque degré y révèle une dimension de la conscience : le corps au premier, l’esprit au second, l’unité au troisième, les valeurs au quatrième.
C’est un parcours vivant, où la pratique et la réflexion s’enrichissent mutuellement.
La prochaine session week-end débutera le 17 janvier à Balma, dans un groupe à taille humaine, propice à la progression et à l’échange.
La session d’octobre est déjà complète — reflet de l’élan croissant pour une sophrologie incarnée, au service du sens et de la vie.
Laurence, octobre 2025
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