Découvrir la sophrologie : Le premier degré
« Le corps est le temple de l’esprit », écrivait Saint Augustin. Une phrase qui traverse le temps et garde toute sa force aujourd’hui.
Dans un monde où tout s’accélère, où l’attention se disperse dans le flux constant des écrans et des sollicitations, le corps devient souvent le grand oublié.
Pourtant, il demeure notre premier lieu d’existence, notre point d’ancrage, celui par lequel nous faisons l’expérience du monde.
En sophrologie, le corps n’est pas un simple support. Il est le lieu de la conscience, le point de départ de toute transformation intérieure. C’est à travers lui que l’on apprend à se connaître, à se recentrer, à exister pleinement dans l’instant.
Retrouver un espace intérieur, loin du tumulte
Retrouver le corps, c’est retrouver un espace en soi, loin de tout tumulte. Un espace silencieux, inviolable, sacré. Celui où l’on peut se réfugier quand souffle la tempête, quand l’extérieur devient trop bruyant, trop exigeant.
Cet espace ne dépend d’aucune circonstance, d’aucun environnement.
Il est toujours là, au cœur du corps, prêt à être retrouvé à travers la respiration, les mouvements vécus en conscience, l'accueil des ressentis et des sensations.
Le lien au vivant dans un monde devenu abstrait
Nous vivons à une époque où les ordinateurs remplacent les visages, où les gestes simples se traduisent en clics. Le monde devient abstrait, dématérialisé.
Et pourtant, c’est dans le contact avec la matière, dans la présence physique, que l’être humain se sent pleinement vivant.
Le corps nous rappelle la texture du réel : l'ancrage au sol, la chaleur du souffle, la présence dans le mouvement.
Il nous ramène à l’ici et maintenant, là où la vie se manifeste vraiment.
La présence au corps, fondement du premier degré
C’est dans le premier degré de la sophrologie que se développe cette présence au corps. Une présence à soi indispensable si l’on souhaite développer une présence authentique aux autres et au monde.
À travers des mouvements simples, des gestes lents, une respiration consciente, la sophrologie nous invite à descendre du mental vers la sensation.
Rien d’abstrait dans la pratique du premier degré, mais au contraire une pratique ancrée dans l’expérience, inspirée du yoga, où le mouvement devient le fil conducteur.
En sophrologie, on accueille le corps tel qu’il est, sans jugement. Chaque séance ouvre une parenthèse où tout jugement se suspend, pour laisser place à une bienveillante neutralité envers soi-même.
On regarde alors le corps comme on regarderait un ami, un fidèle compagnon de route qui chemine à nos côtés et qui a simplement besoin d’attention. Cet accueil du corps, dans ce qu’il vit et ressent, devient peu à peu un acte de réconciliation intérieure.
Se former à la sophrologie avec Soft
Pour celles et ceux qui souhaitent approfondir cette expérience et en faire un métier d’accompagnement, Soft propose une formation complète de sophrologue, fondée sur la pratique des quatre premiers degrés de la méthode.
La prochaine session en week-end démarrera le 17 janvier à Balma, dans un petit groupe pour favoriser la pratique, l’échange et la progression personnelle.
La session d’octobre est déjà complète, signe de l’intérêt croissant pour cette approche qui relie le corps, l’esprit et le vivant.
Retrouver le corps, c’est se retrouver soi. Et dans ce retour vers soi, réapparaît cette vérité oubliée : le corps n’est pas un obstacle à la conscience, il en est le passage.
Laurence, octobre 2025
Retour